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Eurostronomia est un projet Erasmus + de trois ans (2017-2020) réunissant 8 établissements scolaires européens établis en Allemagne, Bulgarie, France, Ecosse, Macédoine, Portugal, Roumanie et Slovénie. Ce projet a pour objectif de favoriser l'acquisition d'aptitudes et de compétences dans les domaines de la science, des mathématiques et de l'alphabétisation en adoptant une approche interdisciplinaire adaptée aux âges et au parcours scolaire des participants. L'astronomie constituera le thème de ce projet et les élèves travailleront autour des sciences, des mathématiques, de la littérature et de l'art en collaborant à un large éventail d'activités. En adoptant une approche holistique à ce sujet, la thématique de l’Astronomie devrait plaire à tous et travailler dans un environnement multilingue avec des gens de toute l'Europe renforcera la coopération entre nos écoles et nos pays et favorisera un plus grand sentiment de citoyenneté européenne parmi nos parties prenantes.

Le contexte et le contenu de ce projet ont évolué à partir des activités de partenariat déjà entreprises, à savoir Comenius (Wise-up to our Eco future) et Erasmus + (Art Nouveau - Art Renouveau - ANAR). Durant le projet Comenius (2012-2014) les départements scientifiques de trois de nos écoles (Allemagne, Ecosse et France) ont développé des liens très forts et ont tous bénéficié d'une approche collégiale de l'apprentissage et de l'enseignement, du partage des matériaux, de l'observation des leçons et de la compréhension du monde dans lequel nous vivons. Les élèves et le personnel ont amélioré leurs compétences linguistiques sur des sujets environnementaux. Le projet ANAR (2014-2017) a développé des compétences de réflexion critique et de résolution de problèmes grâce à un programme axé sur les arts, qui mettait à nouveau l'accent sur notre héritage européen commun. Ce nouveau projet s'appuiera sur cette expertise acquise et abordera un domaine qui est nouveau dans certains programmes d'études. Grâce à un échange de bonnes pratiques et de matériels, les pays qui ont récemment introduit l'astronomie dans le programme bénéficieront de l'expérience des autres. L'utilisation de l'anglais comme langue principale de communication améliorera la prestation de cours de sciences en anglais dans les pays partenaires et les anglophones apprendront à utiliser leur propre langue dans un environnement multilingue et amélioreront également leurs propres compétences en langues étrangères et leur culture.  La langue du projet, l'anglais, est la langue de la science. Presque toutes les publications dans des disciplines scientifiques telles que l'astronomie, la physique, la chimie, etc. sont en anglais. Les compétences linguistiques seront utiles pour nos élèves qui vont étudier ce domaine. La collaboration internationale est un aspect majeur dans le domaine de la science et ce projet compte offrir à nos étudiants une expérience concrète à un âge relativement jeune.

Les besoins et les objectifs de ce projet ont été identifiés grâce à des discussions informelles en face-à -face au cours des mobilités Erasmus +, par courrier électronique et WhatsApp. Des discussions formelles ont eu lieu lors d'une réunion préparatoire en novembre 2016 à laquelle ont participé des membres du personnel de six écoles candidates. Les deux écoles restantes ont participé par e-mail et messagerie WhatsApp. Les élèves ont été consultés sur le contenu et la réalisation de ce projet qui est soutenu de tout cœur par la direction et les décideurs de nos écoles qui y voient un moyen d'élever le niveau et d'améliorer la citoyenneté européenne en ces temps incertains.

Ce projet porte en lui une dimension transnationale, car il s'agit d'un moyen efficace d'apprendre des autres, d'examiner son propre apprentissage et son enseignement de façon critique et d'aider les élèves à découvrir différentes approches de résolution de problèmes tout en faisant l'expérience de nouvelles cultures et langues. Une meilleure compréhension de nos lieux géographiques, systèmes scolaires, langues et contextes historiques très différents permettra à nos élèves de mieux comprendre ce que signifie vivre dans un monde multilingue, multiculturel et diversifié.

 

Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace - 21 Juin 2019

Depuis 2017, l’Institut Saint-Dominique est impliqué dans un projet européen Erasmus+ aux cotés de 7 autres nations afin de travailler sur la thématique de l’astronomie, et ce jusqu’en 2020.

Toutefois, le projet « Eurostronomia », ainsi baptisé, s’exerce aussi à l’extérieur de l’établissement scolaire.

Effectivement, à l’occasion du dernier Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, j’ai eu le plaisir d’assister à une conférence exceptionnelle, menée par le spationaute français Thomas Pesquet accompagné par le navigateur François Gabart.

Les deux hommes ont évoqué le visage de leur quotidien dans leurs milieux respectifs, ainsi Thomas Pesquet a pu détailler la vie à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS). Le spationaute a également rappelé les intérêts de sa mission « Proxima », qui l’a conduit dans l’espace de novembre 2016 à juin 2017.  Ils se rapportaient notamment à l’étude de l’adaptation du corps humain dans un milieu en impesanteur, ainsi que du comportement des fluides dans ce même environnement. Thomas Pesquet a d’ailleurs exprimé son souhait de retourner prochainement à bord de la Station Spatiale Internationale afin de poursuivre ses travaux de recherches.

A l’aube du cinquantième anniversaire du premier pas de l’Homme sur la Lune, on ne peut s’empêcher de demander à Thomas Pesquet si de nouveaux projets visant à y retourner se préparent.

Le spationaute nous a alors confirmé que les agences spatiales s’unissent actuellement afin de renvoyer des Hommes sur la Lune. La NASA a déjà lancé un programme spatial baptisée « Artémis », en référence à la déesse de la Lune.

La NASA, en étroite collaboration avec les différentes agences spatiales du monde, compte renvoyer des Hommes sur la Lune d’ici 2024. Thomas Pesquet confiait lors de sa conférence : « On se rend compte en fêtant l’anniversaire d’Apollo 11 que cela fait 50 ans que l’on y est allé, mais que personne n’y est retourné depuis… C’est l’occasion, un demi-siècle plus tard de relancer des projets autour de la Lune. »

Effectivement, les sciences et technologies ayant grandement évoluer depuis 1969, il nous serait possible d’en apprendre beaucoup plus sur notre Satellite. Le spationaute développera davantage en indiquant également que les voyages habités vers la Lune permettrait de se préparer pour des missions de plus en plus longues et lointaines. Ainsi, Thomas Pesquet nous fait comprendre qu’après la Lune, le prochain objectif sera d’établir des vols habités vers la planète Mars. Toutefois, la Lune demeure à l’ordre du jour, et les astronautes du monde entier s’y préparent au quotidien, notamment grâce à la Station Spatiale Internationale.

 

Du mardi 10 au lundi 16 avril 2018 : première mobilité ERASMUS+ en Slovénie dans le cadre du nouveau Projet.

Retour sur la journée du mercredi 11 avril 2018

Retour sur la journée du jeudi 12 avril 2018

Retour sur la journée du vendredi 13 avril 2018

 

Juillet 2018 : mobilité ERASMUS+ à Targoviste

"J'ai souhaité participer au projet Erasmus pour les raisons suivantes :

- découvrir de nouvelles cultures et façons de vivre, un nouveau pays, afin d'élargir ma connaissance du monde auquel j’appartiens et de m'ouvrir aux autres,

- enrichir mon niveau d'anglais, même si le laps de temps était bref.

- le thème "astronomie" qui laissait place à la créativité et l'imagination.

Au retour de ces cinq jours de séminaire, tout ce que je retiens du voyage est positif que ce soit sur le plan linguistique ou social.

Au niveau de la langue :

- J'ai pu progresser énormément en un bref laps de temps grâce aux contacts des autres ce qui m'a apporté du plaisir et une certaine fierté (en trois jours j'ai acquis du vocabulaire, une aisance orale et certains reflexes de langue, l'immersion a donc vraiment bien fonctionné).

- Les autres élèves, loin de se moquer, nous taquinaient sur notre accent : ils nous ont affirmé que l'accent français était adorable, ce qui m'a permis de me détendre et de surmonter mon appréhension quant à parler anglais.

Au niveau social :

Le courant est très bien passé avec notre famille d’accueil et notre correspondant: il nous a montré les lieux touristiques roumains, expliqué le mode de vie en Roumanie, la scolarité. Nous avons aussi parlé de notre avenir et de ce que nous souhaitions faire. Ces moments de partage étaient très agréables. J’ai aussi pu découvrir des spécialités roumaines que sa mère nous avait préparées.

Durant le projet Erasmus, j’ai aussi pu parler à l’ensemble des élèves présents et tous étaient à l’image de ce que j’espérais : ouverts, sympathiques et drôles. L’apport humain a été incroyable, je suis rentrée du voyage heureuse, puisque nous avons partagé ensemble des moments très agréables.

Je conclurai donc ce rapport en recommandant réellement le projet. J’ai particulièrement aimé participer à cette mobilité parce que nous n’étions que deux françaises ce qui nous a « obligé » à aller vers les autres et s’est donc révélé extrêmement positif.

Erasmus n’a selon moi rien avoir avec un échange linguistique basique puisqu’il ne s’agit pas d’un échange entre deux pays mais entre pas moins de huit nations et donc huit cultures : les apports culturels ou sociaux sont donc multipliés.

Pour résumer, Erasmus c’est pour moi des moments incroyables à partager, des personnes formidables à rencontrer et encore mieux que je ne l’imaginais.

Juliette Douet"

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Juillet 2018

Le projet Eurostronomia s'ouvre aux pays situés au-delà des frontières européennes: Sarah SAVOURET,  ancienne élève de l'établissement passant une année scolaire en Géorgie, aux États-Unis, est devenue ambassadrice officielle du projet et a visité le centre spatial Kennedy où elle a interviewé un professeur de la NASA.

Lien vers l'interview

Du dimanche 16 et samedi 22 septembre 2018 : mobilité ERASMUS+ en Ecosse

"Du dimanche 16 au samedi 22 septembre 2018, une délégation Française du projet Européen Erasmus+ s’est rendue à Ayr en Ecosse. Ce projet, débuté en 2017, traite de l’astronomie et du spatial, ce qui lui doit le nom de « Eurostronomia ». 

C’est en fin d’après-midi le dimanche 16 que nous sommes arrivés à la Wellington School de Ayr pour y retrouver nos correspondants, une journée consacrée à faire connaissance.

Dès le lendemain, le directeur de l’école, Monsieur Simon P Johnson, a présidé la cérémonie d’ouverture du projet. Au programme : photos de groupe et autres activités nous permettant la familiarisation avec les élèves des autres nationalités, mais aussi avec notre moyen de communication : l’Anglais. C’est dans ce même esprit que nous avons pris part, l’après-midi, à un « selfie-tour ». Divisés en groupes multinationaux, nous devions ramener des photos du groupe face à toutes sortes de choses plus folles les unes que les autres, tout en suivant un parcours dans la ville de Ayr. Après avoir dîné tous ensemble, nous avons été initiés aux fameuses danses écossaises.

Mardi, nous nous sommes rendus au Centre des Sciences de Glasgow. Nous avons profité d’une matinée libre pour découvrir la multitude d’expériences proposées dans ce centre. Nous avons ensuite pris place au cinéma pour y voir un film en 3D sur le thème de l’expansion de l’Univers, ce fût aussi intéressant qu’enrichissant. Nous avons ensuite eu le privilège de nous rendre à l’Université d’Astronomie de Glasgow où le Professeur Martin Hendry nous a livré une conférence sur les ondes gravitationnelles. Nous avons ensuite visité l’observatoire de l’Université avant de reprendre la route de Ayr.

Le lendemain, ont débuté les travaux de groupe à l’école, où différents ateliers étaient proposés. Nous avions différents choix : mesurer l’accélération de la pesanteur (pour les amateurs de physique), débattre sur la conquête spatiale ou bien construire un Rover Martien. S’en est suivi une vidéo-conférence avec nos camarades Macédoniens, n’ayant pu se déplacer. Nous avons enchainé sur d’autres activités : l’expansion de l’Univers, l’étude de l’économie liée aux activités spatiales, et un atelier pour les sportifs, l’entrainement d’un astronaute.

Jeudi, c’est à Edinburgh que nous avons passé la journée. Nous avons visité le château avant de nous rendre à la « Dynamic Earth » où il nous a été proposé différentes expériences en rapport avec l’espace. La visite s’est conclue par un film : celui-ci émettait l’hypothèse que nous autres, Terriens, n’étions pas seuls dans le vaste Univers qui nous entoure. Nous avons achevé la journée dans l’une des pizzerias d’Edinburgh, où nous avons diné tous ensemble avant de rentrer.

Le lendemain, dispatchés en groupes multinationaux, nous avons été initiés aux ordres de grandeurs. Avec des exemples concrets, nous avons pris conscience de la taille de notre Galaxie, la Voie Lactée et du nombre d’étoiles qu’elle renfermait. Les travaux de groupes ont ensuite repris. Au programme : calculer l’accélération de la pesanteur (de nouveau), concevoir une « écharpe spatiale » (atelier plus créatif pour les amateurs d’art) ou bien la fabrique d’un spectromètre. Il nous a été proposé également des activités comme la découverte de télescopes ou bien une visite d’un planétarium aménagé pour l’occasion. L’après-midi fût bien remplie, retour aux travaux avec la création d’un jeu de société spatial, une conférence de Mr Rawtani, professeur de physique Indien, sur l’astrologie et l’astronomie (notamment la différence entre les deux) et le dernier sur la notion de rotation pour mettre nos satellites en orbite.

Nous avons ensuite assisté à la présentation des travaux du groupe des primaires impliqués dans le projet, puis à une partie du Show Musical de l’école en avant-première pour les élèves du groupe Erasmus+. Le directeur, Mr Johnson, a présidé la cérémonie de clôture de la mobilité, où nous avons tous eu le privilège de recevoir un diplôme. C’est après avoir partagé le fameux dîner « Fish and Chips » que nous nous sommes rassemblés tous ensemble une dernière fois pour voir le film « Les Figures de l’Ombre ».

La délégation a quitté la Wellington School de Ayr le samedi 22 matin, non sans regrets. Ce fût une expérience très intéressante et très enrichissante pour nous que d’avoir vécu en immersion dans un pays anglophone, et d’avoir communiqué constamment en anglais avec nos camarades des autres pays sur un sujet digne d’intérêt.

Nous souhaitons adresser nos sincères remerciements à Mesdames Norris, Lechardoy et Lambré pour nous avoir accompagnés tout au long de cette belle mobilité.  

Emma Prevot"

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